Dominique Hoffer à l'adolescence verra se confirmer deux passions fermes toutes deux d'un besoin de liberté incontrôlable : l'aviation et la peinture. L'aviation concentrera toute son énergie, dans un premier temps. Dominique obtiendra ses licences de pilote professionnel et exercera son métier au sein de compagnies aériennes suisses et sud-africaines.
En 1988, le moment est venu de commencer son parcours artistique. Dominique abandonne son cockpit, adopte un gros chevalet et troque le manche de commande pour le manche de la brosse.
Désormais, elle vit et travaille dans un petit village du canton de Vaud, en Suisse.
Encouragée très vite par une nombreuse clientèle développée grâce aux expositions en galeries, salons, visites d'atelier, Dominique se consacre totalement à son travail, tente de réaliser en deux dimensions ses rêves sans cesse renouvelés, d'aiguiser son sens du réalisme détourné, d'exploiter son propre surréalisme : « J'essaie de créer une atmosphère, j'installe mes éléments dans des situations improbables et les traite de manière réaliste. J'essaie d'obtenir une image surprenante, dans laquelle le regard du spectateur va être captivé par l'étrangeté, sans jamais que l'ennui ne s'installe..."
Son idéal pousse Dominique à utiliser des glacis, 3 à 4 couches de couleurs, des vernis appropriés et à étendre l'image sur les quatre faces de la toile. L'art de Dominique Hoffer n'est pas une simple marche sur une surface blanche, c'est le résultat d'un combat de tous les jours : « Parfois, en cours de travail, je dois me rendre à l'évidence : tel élément ne me convient plus, est mal placé, ou alors il manque désespérément quelque chose…. Une bataille s'engage alors, pour rétablir l'harmonie disparue. Je ne considère ma peinture comme terminée que lorsque plus aucun doute ne vient troubler ma vision de départ ».