NĂ© en Italie dans les annĂ©es 60, Philippe BRUSINI, issus de la ferronnerie d'art a toujours Ă©tĂ© trĂšs influencĂ© 

par le collectif d’artistes “Arte Povera” – Son travail s’articule principalement autour des effets de mĂ©taux oxydĂ©s, patinĂ©s.

Recherchant les bleus et les gris de l’acier, les verts de gris du bronze, les roses irisĂ©s du cuivre
, mais aussi, plus Ă©tonnant, l’assemblage de matĂ©riaux aussi surprenants que le fil de fer barbelĂ©, les rondelles industrielles, des Ă©lĂ©ments mĂ©caniques 

et bien d’autres encore.

Ses oeuvres, toujours les mĂȘmes, crĂ©Ă©s sur le mĂȘme moule, sont, quand on y regarde de plus prĂšs, toujours 

différentes : « Ce qui change, ce sont les matériaux » dit-il.

À ses dĂ©buts, Brusini craint la critique, le regard des autres sur ses oeuvres : « On est jamais satisfait de ce que l’on fait. 

On se dit que l’on peut amĂ©liorer ceci ou cela. » Ce n’est plus le cas aujourd’hui, oĂč il expose fiĂšrement ses nombreuses 

oeuvres Ă  l’international : « Il arrive un moment oĂč il faut s’arrĂȘter de travailler sur la piĂšce et l’exposer. »

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